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    Vous avez peut-être l'habitude de suivre les élucubrations de ce vieil oiseau et donc soit vous l'avez perdu... soit vous en découvr...

    13/12/21

    Le beurre, l'argent du beurre et...

     

    Est-ce que quelqu'un pourrait m'aider à comprendre ? Merci d'avance...

    Je lis ceci dans "La Dépêche du Midi" (lire l'article ici) : "Le prix des céréales a augmenté de 30 % et celui des matières premières, comme les carburants et les engrais, a lui explosé, explique Christian Cardona. Tout le secteur de l’élevage subit cette situation, avec des trésoreries en souffrance."


    Malgré mon ignorance du monde agricole (mon père était juste "domestique agricole", pardonnez-moi...), j'y ai quand même passé toute ma vie assez profondément immergé.
    Donc il faut m'expliquer : que le monde agricole considère l'augmentation du prix des céréales de 30 % comme une charge laisse à penser qu'il s'agit avant tout d'un problème d'organisation à l'intérieur de ce "monde". Dans cette phrase qui lui est attribuée M. Cardona dit tout et son contraire et mélange tout, ce qui ne peut être que volontaire...
    En effet : les céréales sont bien produites par "le monde agricole" que je sache, si elles sont une charge pour une partie de ce monde agricole qui produit de l'industriel en hors-sol elles sont bien à mettre au profit de l'autre partie de ce monde agricole ?
    Comme disait le regretté Jean Ferrat : une année bonne et l'autre non !
    Sauf que de nos jours on veut occulter l'année bonne et se faire indemniser pour celle qui l'est moins... Ici les céréaliers se gavent et demandent à la société d'indemniser leurs "camarades" (pardon pour ce terme peu en cours ici) momentanément moins bien lotis...
    Quant au problème des cours d'eau, c'est juste qu'ils ne veulent surtout pas des contraintes attachées à l'attribution des primes, que ce soit par rapport à l'eau, aux pesticides, à la qualité des produits, aux conditions d'élevage, etc. Juste faire régresser la règlementation pour pouvoir faire tout et n'importe quoi, peu importe la durabilité des modes de production, il faut profiter vite et beaucoup, et ceux qui ne peuvent pas suivre on rachète leurs surfaces et leurs primes !!! Vive la loi de la jungle !
    Le beurre, l'argent du beurre et la crémière pour ce "monde agricole"...

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